RECONNAISSANCE ET EXÉCUTION DES DÉCISIONS ÉTRANGÈRES 

DROIT INTERNATIONAL DE LA FAMILLE

Dans un contexte international, il arrive fréquemment que la question des effets d’une décision étrangère en France se pose. 

En matière d’état et de capacité des personnes, le principe est celui de la reconnaissance de plein droit des décisions étrangères. Il s’agit d’une présomption selon laquelle la décision étrangère est valide et la situation qu’elle consacre sera reconnue en France. 

Cependant si la régularité de la décision étrangère doit être envisagée, les règles applicables pourront différer selon l’Etat d’origine de la décision. En effet, si la décision émane d’un Etat membre de l’Union Européenne, il faudra vérifier sa régularité en fonction de l’objet de cette décision, un Règlement européen pouvant être applicable par exemple en matière de divorce ou d’obligations alimentaires. 

Si la convention émane d’un Etat tiers, il faudra contrôler si cet Etat est lié avec la France par une convention multilatérale sur l’objet de la décision ou une partie, ou encore par une convention bilatérale qui prévoirait des règles spécifiques pour la reconnaissance des décisions. La France a en effet signé de très nombreuses conventions bilatérales sur la reconnaissance des décisions. 

En l’absence de convention, il faudra appliquer les règles de droit interne qui sont issues de la jurisprudence. 

DROIT INTERNE DE LA FAMILLE

LE COUPLE

Il existe en droits français deux types d’union : les unions hors mariages (concubinage et pacte civil de solidarités (PACS)) et le couple marié (mariage).

L’ENFANT

La vie d’un enfant est rythmée par diverses questions juridiques, qu’il s’agisse d’établir sa filiation ou d’organiser ses relations à l’égard de ses parents.

LA SÉPARATION DU COUPLE

Le couple marié ne peut en principe mettre fin au mariage que par le respect d’une procédure de divorce. Toutefois, il existe d’autres modes de séparation dont les effets sont très différents.

TRANSMISSION ET GESTION DU PATRIMOINE

La transmission du patrimoine intervient généralement suite à un décès, mais il est également possible d’anticiper la transmission de son patrimoine et de l’optimiser sur le plan fiscal

LES ADULTES VULNÉRABLES

Une personne majeure considérée comme vulnérable en raison de son état ou sa situation (physique, psychique ou sociale) peut être le sujet d’une mesure juridique de protection tant à l’égard de sa personne que de son patrimoine.